Pneus, freins, suspensions, échappement... le contrôleur technique ausculte les véhicules automobiles sous tous les angles. Objectif : pointer les dysfonctionnements par rapport à la réglementation, et conseiller les conducteurs sur les réparations à effectuer.

  • Salaire débutant
    1709€ brut

Témoignage

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En quoi consiste ce métier ?

Pneus, freins, suspensions, échappement, direction : le contrôleur technique ausculte les véhicules automobiles sous tous les angles. Un vrai bilan de santé pour vérifier leur conformité à la réglementation. Pour cela, il effectue, sans démontage, plus d'une centaine de contrôles à l'aide d'appareils de mesure : analyseur de gaz et de fumées, banc de freinage, régloscope, banc de suspension, etc.

Ce technicien ne répare jamais. En revanche, si des problèmes mécaniques sont détectés, il doit en découvrir la cause. Une fois les tests effectués, le contrôleur technique établit un bilan écrit de son intervention, un procès-verbal et une facture. Puis il détaille au conducteur les anomalies constatées, et lui explique ce qu'il doit faire réparer, quelles sont les pièces à changer et pourquoi.

Le contrôleur exerce dans un centre agréé indépendant ou associé à un réseau. Le métier demande une grande attention et de solides connaissances techniques pour s'adapter à la diversité des véhicules et à l'évolution des réglementations.

Les formations et les diplômes

Après la 3e

La profession de contrôleur technique est très réglementée. Elle exige l'obtention d'un agrément préfectoral qui n'est délivré qu'à des personnes ayant un diplôme et/ou de l'expérience dans la réparation automobile. On peut commencer par préparer, un bac professionnel ou un BTS dans les domaines de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique ou de la carrosserie automobile. Il faut ensuite suivre un stage de formation au contrôle, dont la durée varie selon le niveau initial.