L'ingénieur de recherche clinique et épidémiologique étudie les maladies. Il élabore, coordonne et analyse des enquêtes épidémiologiques et des essais cliniques. Ses recherches sont utiles pour mettre au point de nouveaux traitements.
© Alain Potignon/Onisep
L'ingénieur de recherche clinique et épidémiologique étudie les maladies. Il élabore, coordonne et analyse des enquêtes épidémiologiques et des essais cliniques. Chercheur, il s'attache d'abord à définir son champ d'investigation et rédige un protocole. Il répond à différentes questions : doit-on suivre un nombre restreint ou étendu de patients ? Faut-il procéder à des analyses de sang ? Quelle méthode statistique utiliser ?...
En recherche clinique, il dirige des essais thérapeutiques pour évaluer l'efficacité d'un nouveau médicament. En recherche épidémiologique, son objectif est la prévision. Il cherche par exemple quels sont les facteurs aggravants lors de la propagation d'une épidémie. Il étudie la fréquence des maladies, leur répartition dans la société, etc. Ses travaux servent de référence aux pouvoirs publics pour mettre en oeuvre des politiques de prévention. Ses analyses statistiques sont aussi précieuses lors des essais cliniques, pour décider de l'efficacité d'un médicament.
Statisticien ayant des connaissances dans le domaine de la santé, il maîtrise les logiciels de bases de données. Il travaille soit dans la recherche publique (Inserm, Inra, Institut Pasteur, ANSM, etc.), soit dans l'industrie pharmaceutique.
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur spécialisée en biologie, master en épidémiologie, en recherche clinique, en génie cellulaire, en santé publique...) à bac + 6 (diplôme d'État de docteur en pharmacie), jusqu'à bac + 8 (doctorat en santé publique et épidémiologie, épidémiologie et évaluation des actions de santé, épidémiologie et intervention en santé publique, biostatistiques...) et bac + 9 (diplôme d'État de docteur en médecine).